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Les cordages traditionnels

Les cordages traditionnels

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Tant qu'on n'a utilisé que des fibres naturelles pour les fabriquer, les cordages étaient tous du type toronné, c'est à dire réalisés en les tournant sur eux-mêmes. Que la matière première soit le chanvre, le sisal, le coton ou le coco, la méthode de fabrication était immuable : on partait du fil de caret , élément initial de tout cordage, obtenu par peignage et filage de la fibre naturelle. Sa grosseur variait, selon la section du cordage terminé, de 1 à 9 millimètres. Il était tordu de la gauche vers la droite. Ce détail a son importance, car l'étape suivante, appelée commettage, consistait à tourner ensemble, de la gauche vers la droite, plusieurs fils de caret.

C'est là le secret des cordages toronnés : en effet, c'est parce que les éléments qui les composent sont tournés dans des sens inverses que le toronnage tient. En commettant trois torons, de gauche à droite cette fois, on obtenait une aussière, et en commettant encore trois aussières, on fabriquait un grelin.

Quel que soit le sens dans lequel on regarde un cordage toronnés, les élément qui le composent semblent toujours montre vers la droite. Les cordages toronnés à gauche sont rares, et à usage terrien.

 

Un cordage toronnés se compose de fibres naturelles ou de fibres synthétiques filées à droite pour composer un fil de caret. Trois fils de caret sont tournés ensemble, à gauche, pour faire un toron. Trois torons tournés à droite forment un aussière. Le fait qu'il soient tournés dans des sens opposés permet aux élément du cordage de rester réunis.


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